Pause connectée
Depuis 10 jours, je paye donc les conséquences de mes acrobaties de l'hiver dernier,
qui me valent de "marcher" sur 3 pattes (1 jambe et deux béquilles) et de n'avoir plus de main de libre,
ce pour encore quelques semaines.
Changement radical de mon mode de vie,
moi pour qui les mains servent en permanence à bien autre chose que tenir des béquilles.
Tout déplacement ou transport d'objet demande organisation, réflexion et plan d'actions préalables,
et l'objet en question ne parvient à sa destination qu'après une longue série d'étapes
sur des chaises et des tables placées le long de son parcours,
ralenti qu'il est par les petits sauts sur un pied et les chutes de béquilles de sa convoyeuse...
Bref, vous l'aurez compris, pas question de se lancer dans un projet
pour lequel les allers-retours à l'atelier sont indispensables,
quant à la prise de photos, n'en parlons même pas !
Sauf que, ça me manque quand même vachement !
Une fois les "désagréments" des premiers jours post-op un peu estompés
(une reconstruction de ligament croisé en ambulatoire, ce n'est pas très fun...)
je me suis remise à travailler depuis la maison,
un genou invalide ne compromettant pas le fonctionnement des méninges,
mais seule toute la journée (ou en courte compagnie du kiné ou de l'infirmière),
la motivation n'est quand même pas la même et la pression est un peu moins forte.
Je m'évade ainsi bien souvent derrière mon écran,
celles qui me suivent sur Pinterest s'en sont aperçues.
Je me suis aussi attaquée au dépoussiérage de ma bannière,
et voilà que j'en viens à me ballader sur les comptes Instagram des unes et des autres,
à guetter les instantanés de leur quotidien,
moi qui jugeait jusqu'alors la chose quelque peu nombriliste.
Mais c'est bien connu : il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !
L'idée a fait son chemin : ce blog est en stand-by pour quelques semaines,
alors pourquoi ne pas continuer à le faire vivre provisoirement via Instagram,
plus spontané et moins avide de finitions soignées et de prises de vue élaborées ?
(vive les filtres Instragram !)
Mes ados ont donc été réquisitionnées pour me former
(la maîtrise du # m'est cependant encore totalement obscure)
et je peux désormais vous inviter à suivre ICI ma convalescence
pas totalement dénuée de tout-petits bricolages
et de stations (assises !) en cuisine
(ou en cliquant sur l'icône idoine dans la colonne de droite)
Et je reviens bien sûr sur ces pages dès ma mobilité retrouvée !